Flash’Conso : les Français et le recyclage en 2024
Chaque mois, nous vous proposons de découvrir tous les enseignements de notre dernier n° de Flash’Conso consacré au décryptage des tendances de consommation sur un sujet d’actualité. En mai, on se consacre à un sujet RSE : où en sont les habitudes des Français en matière de recyclage en 2024 ? Et concernant la réduction des emballages ?
Les Français se sentent concernés par la réduction des emballages, notamment les plus jeunes
Ils sont 84% à pratiquer des éco-gestes en faisant leurs courses afin de limiter les emballages, dont 39% qui déclarent même faire « très attention » (18-34 ans : 52%).
Les 18-34 ans et les PCS+ plus assidus : éviter les produits jetables ou suremballés, faire ses courses avec ses propres sacs, privilégier des emballages plus responsables que le plastique (carton, verre…).
Cependant, les éco-gestes plus rupturistes (produits solides, vrac…) sont eux moins suivis.
Les Français se considèrent informés et assidus sur le recyclage, notamment les séniors
8 séniors sur 10 déclarent que le « tri n’a plus de secret pour eux » et s’estiment être des bons élèves en la matière. Mais 75% des Français admettent faire régulièrement des écarts ou des oublis de tri. Les raisons notamment évoquées sont le doute ou le manque d’équipement.
Parmi les déchets les mieux triés (de manière quasi systématique par + de 80% des Français), on retrouve les bouteilles en plastique, emballages en carton ou encore les pots, bocaux en verre. Les couvercles, capsules de café, et déchets organiques sont quant à eux moins un réflexe pour les consommateurs (par – de 60%).
Système de consigne : encore méconnu mais qui dispose d’un potentiel prometteur
Près de la moitié des Français ont entendu parler du système de consigne et savent de quoi il s’agit et 91% seraient prêts à rapporter les emballages concernés si un système de consigne était mis en place en France.
On note tout de même 3 freins majeurs :
- La nécessité de stocker les emballages (notamment auprès des plus jeunes)
- Le montant de la consigne (pas à la hauteur de l’effort)
- La difficulté à trouver un point de collecte
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