Transformation digitale en Banque Finance Assurance : de la Mésopotamie au métavers, géographie passée et future du secteur
Notre expert, Florian Mazoyer, nous éclaire sur la transformation digitale en Banque Finance Assurance.
Banque et Assurance : une vieille histoire
Chez Enov, nous observons le secteur de banque, de la finance et de l’assurance se transformer depuis plus de quinze ans. Nous l’avons vu effectuer sa mue digitale comme beaucoup d’autres, malgré un départ un peu poussif. Mais les grandes compétitions ne vont pas sans une certaine fébrilité, et celle-ci est de taille : il ne s’agit ni plus ni moins que de réinventer certains métiers parfois pluriséculaires, les premières activités de banque et d’assurance recensées datant de la fin du 3ème ou le début du 4ème millénaire avant Jésus-Christ, en Mésopotamie.
C’était le cas du « prêt à la grosse aventure », consenti à un taux très élevé par un particulier pour financer le voyage d’un négociant au long cours et qui tenait lieu contrat d’assurance. Le premier de l’histoire !
Changement d’économie & nouveaux défis… La transformation digitale en marche
La relation à « sa » banque et, au-delà, à « son » banquier est encore porteuse de sens, et sans doute encore plus en période de crise (sanitaire, énergétique), doublée d’une inflation galopante
C’est dire le chemin parcouru. Presque autant que celui qui reste à faire, mais sur des sentiers de plus en plus virtuels aujourd’hui. La banque et l’assurance ne font pas exception, elles sont elles aussi en plein bouleversement, passant de l’économie de la propriété à celle de l’usage. Un constat qui s’incarne dans la banque et l’assurance avec la prolifération de la Location Longue Durée (LDD) ou avec Option d’Achat (LOA) par exemple.
Mais si le constat est évidemment partagé par presque tous les secteurs, c’est oublier un peu vite une spécificité de la Banque et de l’Assurance qui, même si elle s’affaisse chez les plus jeunes et/ou urbanisés, n’en reste pas moins bien réelle chez une grande partie de la population française : la relation à « sa » banque et, au-delà, à « son » banquier est encore porteuse de sens, et sans doute encore plus en période de crise (sanitaire, énergétique), doublée d’une inflation galopante. Il s’agit d’abord et avant tout de pouvoir réaliser ses projets, pour soi-même comme pour les siens, en s’engageant souvent sur plusieurs années, voire décennies.
D’où un besoin de proximité et de confiance encore plus nécessaire que dans d’autres secteurs et que le digital peut venir menacer, sous couvert d’automatisation des opérations et d’autonomisation des outils.
Attentes digitales, espérances humaines
Le digital est partout, mais doit rester un outil, accessible, utile et inclusif
Il est pourtant partie prenante de la solution. C’est en tout cas le constat qui peut être tiré des différentes études que réalisons et qui peut se résumer en 4 tendances, évoquées par des clients toujours en attente de davantage de :
- Flexibilité et personnalisation : grâce à des contrats modulables et adaptées, du sur-mesure en phase avec la réalité des besoins des clients
- Fluidité : grâce à des solutions centralisatrices, permettant d’accéder à l’ensemble de ses données au même endroit, pour gagner en confort, en visibilité et en efficacité
- Réactivité : grâce aux nouveaux canaux de communications, messageries instantanées en tête, pour obtenir rapidement un premier niveau d’information ou exécuter une requête simple
- Protection : grâce à une étanchéité complète de leurs données (piratage, usurpation, divulgation…)
Le digital est partout, mais doit rester un outil, accessible, utile et inclusif. Car l’innovation passe nécessairement par un mariage réussi avec l’humain. Pour se recentrer sur l’essentiel, renforcer ce dernier là où sa valeur est essentielle, dans l’accompagnement et le conseil, de façon éclairée, responsable et bienveillante.
Innover pour le meilleur
C’est là que nous nous efforçons d’aider les organismes avec lesquels nous travaillons. Tirer le meilleur de l’innovation en la remettant durablement au service de leurs clients. Pour se concentrer sur l’essentiel, par exemple préserver cette bonne vieille Terre que nos lointains ancêtres Mésopotamiens nous trouveraient sans doute fous d’asphyxier un peu plus chaque année…