Flash’Conso spécial recyclage et marché du textile : l’analyse des tendances conso en chiffres
Chaque mois, nous vous proposons de découvrir tous les enseignements de notre dernier n° de Flash’Conso consacré au décryptage des tendances de consommation sur un sujet d’actualité. En mars, à l’occasion de la journée mondiale du recyclage, nous nous sommes penchés sur le marché du textile et les habitudes des consos. Quel est le niveau de sensibilisation des Français et leur implication en matière de recyclage des vêtements ? Se sentent ils concernés par le sujet ? Que font-ils de leurs vêtements en fin de vie ? Sont-ils sensibles à la part de matière recyclée lorsqu’ils achètent de nouveaux vêtements ?
Des Français de plus en plus sensibles à l’impact environnemental de la mode
Des habitudes d’achat qui évoluent
Près de 90% des personnes interrogées se disent sensibles à la question de l’impact environnemental du secteur de l’habillement.
De fait, 62% font évoluer leur habitudes d’achat en conséquences : 22% déclarent faire leur maximum pour acheter de manière plus responsable (notamment les PCS+, 31% et les femmes, 28%) et 40% ont commencé à changer leurs habitudes (50% chez les 18-34 ans). Acheter moins souvent (63%), de seconde main (42%), privilégier le Made in France (33%), faire réparer dès que possible (32%)…
De nouveaux gestes pour les vêtements usagers
La grande majorité des Français donnent une seconde vie aux vêtements qui ne leur plaisent plus ! 85% les donnent (bornes de collecte 60%, associations 43%, proches 39%) et 53% les revendent (une tendance extrêmement populaire chez les 18-34 ans avec 80%). Seulement 9% les jettent à la poubelle.
En revanche, sur les vêtements abîmés, 36% déclarent les jeter à la poubelle. Et seulement 1 Français sur 5 pratique l’upcycling (réparation, transformation).
Matières recyclées : une offre à la visibilité et notoriété limitées
47% des consommateurs déclarent acheter au moins occasionnellement des vêtements en matière recyclée. Une tendance beaucoup plus forte chez les jeunes (71%).
Mais cette catégorie de vêtements qui souffre encore d’une offre limitée, d’un déficit de visibilité et de notoriété : parmi les acheteurs occasionnels et non acheteurs, 48% n’en voient pas ou peu et 20% n’en ont jamais entendu parler.
Pour connaître tous les enseignements de ce baromètre,
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